DEDOUBLEMENT DE L'AFDC-A, LE VPM DE L'INTÉRIEUR PROMET DE BARRER LA ROUTE AUX DISSIDENTS.
Après avoir été reçue par le président du Conseil national de suivi de l'Accord (CNSA), Joseph Olenghankoy, la délégation du regroupement politique AFDC-A a eu une séance de travail avec le vice-Premier ministre ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, jeudi 3 octobre 2019, dans son cabinet de travail, situé à l'immeuble de la territoriale.
Au menu de leur entretien, la situation relative à la tentative de dédoublement du regroupement qui prévaut au sein de l'AFDC-A.
Au cours de cette rencontre, la présidente par intérim de l'AFDC-A, Marie Jacqueline RUMBU KAZANG qui conduisait la délégation a rappelé que le regroupement AFDC-A est "un" et "indivisible". Il a été enregistré parmi les regroupements politiques de la RDC, son autorité morale et président statutaire est le sénateur Modeste Bahati Lukwebo.
La présidente nationale ai de l'AFDC-A a demandé au vice-Premier ministre, Gilbert Kankonde de veuiller au respect des lois de la République en cette matière. Un mémo et tous les dossiers traitant cette question lui ont été remis. Le patron de la territoriale,
Gilbert Kankonde a rassuré ses interlocuteurs de son implication et du caractère urgent qu'il accorde à ce dossier. Avant de leur promettre de respecter et faire respecter les lois de la République, comme le veut le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui fait de l'Etat de droit l'une de ses priorités d'autant plus que son parti, l'UDPS, a été la première victime de cette pratique de dédoublement sous les rênes de l'ancien président, Joseph Kabila.
Il sied de rappeler que la délégation de l'AFDC-A était composée essentiellement des députés nationaux dont la présidente du groupe parlementaire AFDC-A, l'honorable Adèle Kayinda et quelques chefs des partis et personnalités politiques qui composent ce méga regroupement, membre de la majorité parlementaire.
Pour rappel, le Secrétaire Général du ministère de l'Intérieur chargé des relations avec les partis politiques avait déjà tranché sur cette question en se prononçant en faveur de Modeste Bahati Lukwebo via une correspondance datée du 22 juillet 2019. Dans cette missive, il soutenait que "la loi numéro 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, notamment en son article 7 stipule qu' aucun parti politique ne peut adopter la dénomination, le sigle ,les symboles et autres signes distinctifs d'un autre parti politique déjà enregistré par l'autorité publique compétente sous peines des sanctions prévues par la présente loi". Ce qui coupe l'herbe sous les pieds de ceux qui tentent de dédoubler le regroupement politique de Modeste Bahati.